Déjà célèbre au XVIIIe siècle pour ses terrifiantes légendes, le Gouffre de Proumeyssac ne fut exploré qu’en 1907. Bâptisé « Cathédrale de cristal », Proumeyssac est aujourd’hui la plus grande cavité aménagée du Périgord.
Par un tunnel, on accède facilement à cette immense voûte souterraine aux parois ornées d’une multitude de cristallisations d’une densité et d’une beauté exceptionnelles. La nouvelle mise en lumière, soutenue par un accompagnement musical complète l’originalité de ce site. La visite de 45 mn, commentée par des guides expérimentés, laisse un souvenir impérissable.
Avis de notre visite : Une visite époustouflante ! Allez le visiter avec ces jeux de lumières c'est extraordinaire, vous en ressortiraient avec un magnifique souvenir .
Au confluent du ruisseau de Ladouch et de la Vézère, Le Bugue fut habité dès la préhistoire. En 964, une abbayebénédictine y fut fondée sous le nom de Saint-Marcel-et-Saint-Salvador (elle a totalement disparu à la fin du xixe siècle). Le Bugue connut une période de prospérité jusqu'en 1154, date à laquelle le Périgord devint province anglaise : étant souvent ville frontière entre les troupes anglaises et celles du roi de France, la communauté souffrit de sa position. L'une des dates les plus importantes de l'histoire du Bugue reste celle de novembre 1319 quand le roi de France, Philippe le Long, ordonna par acte scellé que le marché soit tenu perpétuellement le mardi, acte toujours en vigueur au xxie siècle. Une légende veut que Saint Louis y aurait fait une halte sur le chemin des croisades et il aurait attaché son cheval près du ruisseau de Ladouch, ce qui donne le nom à la « place du Pré-Saint-Louis » et fixe ainsi la date de la foire aux bestiaux, devenue fête votive depuis les années 2000.
Le bâtiment est transformé par François de Caumont pour son épouse qui souhaite habiter un lieu moins austère et plus lumineux. Des fenêtres à meneaux couvertes de vitraux sont percées mais les tourelles, les escaliers à vis et les gargouilles, éléments architecturaux du Moyen Âge, sont conservés.
Après un incendie dû au manque d'entretien, en 1900 Charles-Auguste Delbret-Claverie, industriel ayant fait fortune avec les corsets orthopédiques (qui employa 500 ouvriers), le rachète et commence à le restaurer.
Sous la direction de l'architecte en chef des Monuments historiques Henri Lafillée (1859-1947), de nouveaux éléments de style néo-gothique et néo-Renaissance sont ajoutés, comme des tours, des logis, des balcons, des balustrades agrémentées desculptures allégoriques, et un jardin à la française est créé en 1908 par Jules Vacherot 2. L'ensemble est complété par un chaiet une ferme.
Après sa mort en 1914, sa veuve vend le château à un particulier; suite à une erreur du service du Cadastre, la chapelle du XVème siècle, qui devint temple du fait de ses seigneurs convertis au protestantisme (exercice dit "de fief"), et où en 1947 se maria - pour la quatrième fois - la nouvelle propriétaire Joséphine Baker avec le chef d'orchestre Jo Bouillon, est exclue du domaine et classée bien vacant et sans maître par l'administration fiscale après avoir été indûment attribuée à la commune; ce n'est qu'en 2018-2019 qu'elle a réintégré le domaine du château dont elle est une dépendance depuis son édification
C'est à cette époque que sont installés l'eau courante, l'électricité et un système de chauffage central. Elle y développera un complexe touristique avant-gardiste, baptisé « Village du Monde », et y vivra avec ses douze enfants adoptés de neuf nationalités différentes qu'elle surnomme sa « tribu arc-en-ciel »4.
Un épisode évoquant sa présence est raconté dans le roman de Johannes Mario SimmelOn n’a pas toujours du caviar (1963).
En 1964, à la suite de problèmes financiers, la mise en vente aux enchères du château est annoncée. Malgré un répit grâce à l'intervention de Brigitte Bardot, qui lance un appel aux Français, et le refus par Joséphine Baker de l'offre pourtant apparemment avantageuse de Gilbert Trigano qui reprenait l'exploitation du complexe touristique en lui laissant l'usufruit du château, il est finalement vendu pour un cinquième de sa valeur en 1968.
Faisant jouer la loi française elle obtient un sursis qui lui permet de rester sur place jusqu'au 15mars1969. Cependant, alors qu'elle est en tournée, elle apprend que le nouveau propriétaire a investi les lieux. Elle s'y oppose et investit seule la cuisine dans laquelle elle se barricade, ses enfants étant confiés à sa sœur et placés dans des établissements scolaires parisiens.
Profitant d'une de ses sorties de la pièce pour aller chercher de l'eau, les ouvriers ou employés du nouveau propriétaire, qui ont pour consigne de lui faire quitter le château, referment la porte derrière elle. Elle passe sur les marches du perron et doit être transportée à l'hôpital le lendemain; cet événement tourne en sa faveur, qui obtient finalement une autorisation judiciaire de réintégration dans la cuisine.
L'« après » Joséphine Baker
Depuis Joséphine Baker, quatre familles se sont succédé au château.
Les terrasses, façades et toitures du château sont inscrites au titre des monuments historiques le 29 août 19865. Depuis 2001, le château accueille une exposition sur Joséphine Baker et des travaux de restauration sont effectués.
Le 7 décembre 2009, le château, son chai, son jardin à la française et les anciennes écuries sont inscrits en totalité au titre des monuments historiques6. Chaque année, des spectacles de rapaces sont présentés de juillet à la mi-octobre7.
En 2001, Henry et Claude de Labarre, qui avaient une maison sur la rive opposée de la Dordogne, en face du château, l'achètent et en commencent la restauration, avant d'en confier la gestion en 2006 à leur fille, Angélique de Saint-Exupéry).
En 2013 est apposé, sur l’entrée du château le label Maisons des Illustres créé en 2010 par le ministère de la Culture et de la Communication dont l'objectif est de faire connaître des lieux ouverts au public, anciennes demeures de personnalités qui ont influencé l’Histoire.
Notre avis sur notre visite,.......... Nous aurions aimez voir un peu plus du Château ça c'est le négatif de la visite, les jardins sont très beaux, honnêtement, nous avons craqué litteralement sur la Fauconnerie avec des explications claire et net.