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3 mai 2020

LE TOUR DE LA DORDOGNE EN 1900 AVEC LE ROMANCIER EUGÈNE LE ROY (24)

Comment voyageait-on en dordogne en dordogne

Comment voyageait-on  en 1900 en Dordogne ?

 

En 1900, les plus anciens moyens de locomotion perduraient : le recours à l'animal, cheval ou mulet de selle pour les cavaliers, carrioles diverses louées à l'occasion par les paysans pour rendre service, les "locatis", voitures publiques dites " courriers" ou " omnibus" qui s'arrêtaient de troquet en troquet pour faire souffler l'attelage et " rafraîchir " le cocher au comptoir.

Le grand " Bi" réservé aux vélocipédistes acrobatiques va devenir la bicyclette, massive, robuste, à pneus pleins, qui serapopularisée par le Tour de France et les facteurs ruraux.

 

A cette époque, l'écrivain, ayant publié avec succès " Le moulin de Frau", était percepteur à Hautefort, sa cité natale. Il avait 73 ans. S'avisant qu'il ne connaissait pas parfaitement le département, cherchant un but de vacances alors que certains de ses amis parlaient d'aller découvrir Royan ou Biarritz, destinations d'excursions à la mode, il décida de partir pour un tour de  la Dordogne dont il pensait, peut-être, tirer parti comme cadre de futurs romans. Son fils Robert, l'accompagnera jusqu'à Mussidan où sont fils ainé Yvon prendra le relais. Ce récit très simple écrit au jour le jour parut en feuilleton dans  :  " L'avenir Illustré de la Dordogne" et fut publié en recueil le 24 Janvier 1901 sous le titre : " Carnet de notes d'une excursion de quinze jour en Périgord" par l'imprimerie Joucla de Périgueux.

 

 

Comment voyageait-on en dordogne en dordogne

( Le Pont sur la Dordogne, photo Studio plume et eau)

 

 

Comment voyageait-on en dordogne en dordogne

( La Bastide de Lalinde vue du ciel photo studio plume et eau)

A un kilomètre en aval de Lalinde se trouve le fameux Saut de la Gratusse jadis si redouté des bateliers.

Comment voyageait-on en dordogne en dordogne

( Le saut de la Gratusse vers 1900)

( Le Saut de la Gratusse se trouve en aval, vous voyez en amont les Iles ( les bélisses) en face du village de Pontours, dans la zone de l'ancien Gué,  vue depuis la chapelle St FRONT photo  studio plume et eau)

Comment voyageait-on en dordogne en dordogne

( Le Saut de la Gratusse se trouve en aval, vous voyez en amont les Iles ( les bélisses) en face du village de Pontours, dans la zone de l'ancien Gué,  vue depuis la chapelle St FRONT photo  studio plume et eau)

 

 

La route passe en vue du château de Bannes, très joliment planté à la cime d'une colline escarpée et boisée qui s'élève au milieu de la vallée et domine la Couze. Nous admirons de loin ce beau spécimen de l'architecture féodale du XV ème siècle. .....

Comment voyageait-on en dordogne en dordogne

( Le château de Bannes de nos jours photo studio plume et eau) 

 

 

 

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3 mai 2020

LES CRIEURS DE VIN A BERGERAC EN 1908 ( 24 Dordogne)

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Le bulletin de l' Ecole Félibréenne du Périgord " Lou Bournat dou Perigord" a publié en 1908 un intéressant article sur: " les crieurs de vin" que l'on voyait jadis circuler dans les rues de Bergerac, et Odilon vous en fait profiter, mais avec modération bien entendu comme il se doit. Il s'agit à l'origine d'un écrit de M. Dujarric-Descombes, membre éminent du Bournat qui avait écrit sur ce sujet mais sur les crieurs de vin de Perigueux.

" ... Il existait autrefois à Bergerac, des crieurs de vin et de viande, mais la façon de faire goûter se faisait avec un verre, au lieu du creux de la main à Périgueux ... Il y a vingt-cinq à trente ans environ que nos crieurs ont disparu. Les deux le plus en vue se nommaient : l' un; L...., dit lou Tignou, et l'autre le plus célèbre et le dernier qui exerça ces fonctions M...., dit lou Pounchy.

" Voici comment ils opéraient et comment était composé leur boniment : ils s'arrêtaient au coin des rues, munis d'une bouteille de vin d'une main et de l'autre d'un verre :   - " Al boun vi ( rouge ou blanc) cha moussu ( X... ou Y ... débitant) dins la rio (z) à siès sos lou litre ( cela suivant le cours du vin )et, dans un formidable ut de poitrine, ils terminaient  invariablement leur harangue par ce refrain : " E de la bouno qualita !"

Pour cela, il est bon d'ajouter que les crieurs appartenaient indistinctement à la robuste corporation des porte-faix. La viande se criait de la même façon, avec un énorme rôti à la main, sur une assiette, mais on ajoutait toujours, après la bouno qualita, ce mot repété deux fois : fricot, fricot.

Aujourd'hui ( on est en 1908 alors date de cet écrit), les annonces sont faites en français, par un clairon ou un tambour, et presque toujours le dimanche matin : ce jour là, sans doute, les buveurs ayant de l'argent, mais on ne porte plus ni bouteille, ni verre, ni assiette, ni viande ; le progrès y a gagné, mais le pittoresque y a perdu."

 

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1 mai 2020

Faune et flore de la Dordogne vu par le confinement par JP24

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1 mai 2020

Article sur le 1 mai

Muguet, Fête du travail… Cinq choses que vous ne savez (peut-être) pas sur le 1er mai

 

En France, on offre du muguet le 1er mai depuis le XVe siècle… En revanche, à l’origine, ce jour n’avait rien à voir avec la fête du Travail que nous connaissons. 

C’est un drôle de 1er mai qui nous attend, ce vendredi. Pas de défilé ni de pont en perspective : on est confiné jusqu’au 11 mai. Quant à la traditionnelle fleur porte-bonheur de la fête du Travail, pas question cette année de l’acheter dans la rue, ni chez les fleuristes, toujours fermés en raison de la crise liée au coronavirus. De nombreuses initiatives de solidarité fleurissent toutefois autour du muguet qui se vendra différemment, dans les commerces jugés essentiels ou encore en ligne.

Mais au fait, savez-vous pourquoi on offre du muguet ce jour-là ?

 

Le 1er mai, presque partout dans le monde, c’est la fête du Travail. En France, c’est aussi un jour chômé. Pourtant, durant des siècles, ce n’était pas le travail que l’on fêtait le 1er mai, mais le muguet porte-bonheur… ou les amoureux. Tout ce qu’il faut savoir sur une fête qui remonte au Moyen-âge et agrège de multiples traditions jusqu’au combat syndical.

La fête des amoureux

Jusqu’en 1914, dans de nombreuses régions de France, le 1er mai était l’occasion pour les jeunes gens de déclarer leur préférence avec des branches fraîchement coupéespetits arbres enrubannés de mai qu’ils plantaient durant la nuit, devant le domicile de l’élue de leur coeur. Une tradition qui remontait au XVe siècle. Chaque feuillage avait sa signification, pas toujours aimable : le charme était louangeur mais le saule pleureur stigmatisait un coeur dur. Quant au fusain ou au sapin, qui riment avec putain, ils étaient carrément insultants… Dans certaines région, on préférait accrocher en gage d’amour des fleurs aux portes des belles. Pour déclarer leur amour, certains garçons n’hésitaient pas à dresser un chemin de feuilles de leur maison à celle de leur dulcinée. 

 

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L’arbre de mai, dans les Landes

La Première guerre mondiale a mis fin à ces traditions. Toutefois, dans les Landes de Gascogne, le 1er  mai est encore aujourd’hui l’occasion de planter l’arbre de mai. Généralement, on plante l’arbre (un pin décoré ou un "mai") en l’honneur d’une personne devant sa maison, en son absence, pour célébrer un anniversaire, une retraite, une naissance, un mariage, une élection… Ensuite, cette dernière invite les gens et organise un pot (la "maillade " ou "mayade"). Plus tard, quand l’arbre meurt et qu’il est enlevé, plus généralement à l’automne, c’est l’occasion de faire un deuxième apéritif ou une fête. 

La tradition du muguet porte-bonheur… et gage d’amour

 

Le 1er mai, on offre des brins de muguet. Un rite courtois qui, selon certains, remonterait à la Renaissance, au 1er mai 1560. Ce jour-là, le jeune Charles IX aurait reçu du muguet en porte-bonheur et il aurait offert en retour l’année suivante cette fleur aux délicates clochettes blanches parfumées, aux dames de la cour. D’autres considèrent que la fête du muguet, bien plus récente, ne serait apparue qu’au XIXe siècle. À la Belle Époque, les grands couturiers français offraient le 1er mai un brin de muguet à leurs petites mains et à leurs clientes. Cette coutume évolua en fêtes du muguet dans tout l’Île-de-France, avec corsos fleuris, élection de reines de beauté, etc. Plus tard, Christian Dior fera du muguet l’emblème de sa Maison de couture. 

 

Si l’origine de la fête du muguet fait débat, une chose est sûre : le muguet est depuis longtemps considéré comme porte-bonheur, avec ses fleurs en clochettes. Car les cloches, c’est bien connu, sonnent pour les jours de joie et les fêtes comme les mariages, les baptêmes, Noël et Pâques, mais aussi pour éloigner les orages ou la grêle. Donc le mauvais sort. Si par chance on vous offrait ce mercredi un brin de treize clochettes, réjouissez-vous et conservez-le précieusement : c’est doublement porte-bonheur !

 

 

Article tiré du journal du Sud Ouest

 

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